I've had a great day and wrote somewhat of a diary and what I can learn from this day.
Cyranno monta au 5ème étage, avant de s'engouffrer sans saluer les policiers qui montaient la garde dans l'appartement de la victime. Une fois à l'intérieur, il constata qu'il ne restait qu'un homme dans la pièce, près d'un appareil métallique posé à même le sol.
-Monsieur Swiatek, c'est rare de vous voir hors de votre morgue !
Frédéric Swiatek faisait partie de la police scientifique. Ses études en médecine auraient dûes le mener vers une brillante carrière dans le domaine des autopsies, mais les avancées technologiques avaient diminués ses opportunités de briller. A une époque où un simple scan suffisait à donner les causes de la mort et même à déterminer l'état d'esprit dans lequel un meurtrier avaient infligé des blessures, Frédéric Swiatek avait appris rapidement à diversifier ses connaissances pour conserver son poste.
-Alors comme ça c'est vrai, c'est toi qu'ils ont mis sur cette affaire ?
-Ça te poses un problème ?
-Non, ce n'est pas ça. C'est juste que ... tu es au courant ?
-Officiellement, je suis chargé de l'enquête préliminaire, pour des raisons que tu es censé m'expliquer. Ils attendent un spécialiste pour prendre le relais demain, et je serai alors dessaisi de l'enquête. Officieusement, l'affaire les emmerdent, alors il m'ont foutu dessus pour que je serve de fusible au moindre problème. Moi, j'ai dit oui parce que je suis entrer dans la police pour trouver et arrêter des meurtriers au départ. Après tout, c'est par pour la paye que je reste. J'ai juste ?
-C'est ... correct, répondit Frédéric d'un ton étonné.
Il trouvait Cyranno curieusement facile à vivre, aujourd'hui, lui qui mettait un point d'honneur à être désagréable dès que l'occasion lui en était donnée.
-Alors, est-ce que tu vas m'expliquer ? Qu'est ce qui rend cette enquête différente des autres ?
-Le corps a été emmené pour être scanné, cette machine doit projeter un hologramme sur les lieux du crime pour la reconstitution des faits. L'autopsie est donc terminée, et le voisin a vu le tueur sortir de la pièce en courant après le meurtre. Il a été emmené à l'hôpital.
-Il s'est fait blessé ?
-Non, mais il a eu très peur. Il est vieux, et son cœur est fragile. Le docteur craignait une attaque pendant le témoignage, il l'a donc envoyé là bas pour qu'il se remette de ses émotions avant de parler.
-D'accord. Rien que du classique pour le moment. Où est le problème ?
Frédéric inspira profondément avant de lâcher sa bombe.
-Le scan n'a pas donné de résultats précis. Nous ignorons comment la victime s'est faîte tuer.
-Comment ça ? Le corps ne présente pas de signes de blessures ni de poison ?
-C'est l'inverse. La cause de la mort est particulièrement visible sur le corps. C'est juste que, nous ignorons quelle genre d'arme a pû créer de tels dégâts.
Il commença à s'affairer sur la machine.
-Il vaut mieux que tu vois par toi même. Je lance le projecteur.
Après un court ronronnement, une image en 3D bleutée apparut sur le sol à côté de la machine.
-Et merde ... lâcha Cyranno le souffle coûpé.
La mort avait cueilli l'homme assis sur ses genoux. Penché comme s'il essayé de vomir, ses bras étaient croisés sur son ventre. A première vue, il n'avait pas l'air d'avoir perdu une seule goutte de sang, mais il avait visiblement perdu autre chose. Sa tête, penchée en avant, formait un angle de 90° avec son dos, et une fente verticale aux bords mal découpés s'ouvrait sur sa nuque. Elle faisait tout au plus 3 à 4 cm en son centre, mais cela était largement suffisant pour que Cyrano puisse voir l'intérieur de la plaie.
-Il s'est fait arraché un morceau de la colonne vertébrale ?