I wrote 200 words of a little Sci-Fi story

Sylvianne rentra dans sa chambre en courant, désespérée. Si sa mère refusait de la croire, il ne lui restait plus qu'à appeler la police elle même. Elle verrouilla sa porte, pour empêcher sa mère de la suivre, puis ramassa son téléphone. Elle se rendit compte alors que l'appel n'avait pas été interrompu. Elle porta le combiné à son oreille, mais aucun son ne lui parvenait de la pièce d'où son père l'avait appelé.

-Papa ?

Pas de réponses. Elle se concentra pour écouter encore plus attentivement ce qui se passait à l'autre bout du fil.

-Papa, est-ce que tu m'entends ?

Les larmes tombaient sans pouvoir s'arrêter. Un bruit lui parvint alors. Des crissements réguliers, comme un homme qui marchait sur du verre brisé. Des voix s'élevèrent alors.

-Alors comme ça vous l'avez laissé filé, commença une voix d'homme légèrement sarcastique. A trois contre une blouse blanche, vous auriez pu faire mieux.

La voix qui répondit à l'homme qui venait de parler venait de plus loin, et Sylvianne n'en compris que des bribes.

-Bravo a été blessé par ...... ne pas s'y attendre ......

-Je m'en fous qu'il avait de l'acide. Quand je vous ai dit d'attendre que je sois là pour intervenir, ça ne voulait pas dire attaquer sans moi ! Vous croyez que je suis quoi, un costard cravate ?

- ..... procédure habituelle ...... Il était seul .....

-Bon, oublie les excuses, je commence à en avoir par dessus la tête de cette histoire. Évacue Bravo et attends au QG que Alpha nous dise où en est la poursuite. Ah oui, avant de partir, des traces de LEMON ?

Sylviane n'entendit pas la réponse à cette question. Le mot Lemon ne lui disait rien, mais elle avait le pressentiment que la chose dont l'homme parlait, quelle qu'elle soit, était sans nulle doute la raison pour laquelle son père avait été attaqué. Des bruits de pas se firent entendre à nouveau. L'un des hommes s'éloignaient du téléphone de son père.

-Salut, gamine.

Elle sursauta. L'homme qui donnait des ordres aux autres venait de s'adresser directement à elle à travers le combiné.

-Quoi, tu ne m'as pas entendue ? Je suis à peu près sûr que t'es une jeune fille. Je le sens à ta respiration. Tu n'es pas très discrète tu sais ?

Sylviane était terrorisée. La voix de l'homme était joyeuse, décalée de la situation.

-Bon, remarque, si tu ne me réponds pas, ça m'arrange. J'ai pas envie de t'écouter, mais j'ai un truc très simple à te dire. Ne cherches pas à reprendre des nouvelles de l'homme que tu viens d'appeler. Je peux t'assurer un truc, ça va t'amener des emmerdes. Si tu veux avoir bonne conscience, tu peux appeler les flics. Je m'en fous, j'ai pas peur d'eux. Mais tiens en toi à ça, compris ?

Après avoir rassemblé son courage, Sylviane parvint à formuler une simple question.

-Qui ... qui êtes vous ?

-Moi ? Tu peux m'appeler Storm.

Sur ses mots, son correspondant raccrocha.

PS : je crois que je me suis planter dans le nombre de "n" pour Sylviane dans les passages précédents. Mes excuses.