Je précise que c'est une fiction, une idée de roman. C'est un peu fouillis parce que je m'entraîne à différents styles d'écriture. Voilà la suite du début de The Last.
Parlons peu, parlons bien. J'ai faillis mourir un paquet de fois dans ma vie. Et la dernière remonte à hier. En rentrant à pied après avoir loupé le bus, je me suis fait percuter par une moto. J'ai bien cru que j'allais y rester. Alors que j'agonisais bêtement dans un fossé, une voix sorti de nulle part m'a conseillé de me relever si je ne voulais pas mourir. Je me suis péniblement redressé en m'accrochant à une borne kilométrique, et là, miracle. Mes blessures ont commencées à se fermer toutes seules. Après être resté 5 minutes debout, j'étais comme neuf (à l'exception de mes fringues, en lambeaux et couvertes de sang). La voix m'a encore parlée après ça. Apparemment, cette voix appartient à un être ancestral, dont l'esprit a trouvé refuge dans mon corps il y a quelques années. Il est la raison pour laquelle j'ai réchappé tant de fois à la mort. Tant qu'il est en moi, le fait d'être debout soigne mon corps à une vitesse pratiquement divine. Cependant, son pouvoir empêche juste mon état de s'aggraver si je suis couché. C'est la raison de mon long coma. Il m'a dit s'appeler The Last, le dernier. J'ignore d'où vient ce surnom, mais, comme il était peu pratique, je l'ai renommé Léo, en référence à mon signe astrologique (je suis Lion). Je me suis donc retrouvé ce matin, près pour une nouvelle année scolaire, avec un esprit curieux mais peu bavard pour partager mes infortunes. Et j'ai vite découvert que cette année, les malheurs habituels qui harcèlent un lycéen s'était barrés pour laisser place à de bien plus grosses emmerdes.
Evan reposa le stylo et arrêta provisoirement l'écriture de son journal. Il se leva et se dirigea vers la pièce d'à côté. Dans le débarras mal éclairé, une fille était ligotée à une vieille canalisation. Elle n'avait pas de bâillon, dans l'ancienne école, personne ne serait venu si elle avait appellé à l'aide. Elle avait arrêter de crier quand elle s'était rendu compte de la gravité de la situation où elle s'était fourrée.
-Toujours pas envie de parler, Sam ? lui demanda Evan.
Sans réponses, de son interlocutrice, il tira à lui une chaise pivotante et s'assit à l'envers dessus. Il fouilla quelque secondes sa poche, pour en sortir un long tube de bois fermé par un bouchon en métal.
-Si tu veux t'en aller, il serait tant que tu répondes à ma question, tu sais ?
Il déboucha le flacon, et le secoua au dessus de sa paume. Quelques graines tombèrent au creux de sa main.
-Comment tu as fait pour me tuer avec ça ?